Salomon Idi Kalonda victime d’un grossier montage judiciaire
Poursuivi faussement pour atteinte à la sureté de l’Etat

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Salomon Idi Kalonda, cadre du parti politique Ensemble pour la République, n’est pour rien. Des accusations portées contre lui tombent une après une comme des jeux de cartes. Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a une fois de plus prouvé l’innocence de SK Della lors d’une conférence de presse, tenue lundi 10 juillet à Kinshasa. Il a indiqué que « Salomon Idi Kalonda Della Kalonda est totalement innocent des accusations portées contre lui et fait l’objet d’un montage grossier des services de service en vue de nuire à sa personne et à Ensemble pour la République parti cher à Moïse Katumbi. » .


Dieudonné Bolengetenge a fait savoir que les fouilles opérées dans les répertoires de SK Della et ses résidences n’ont rien apporté susceptibles d’étayer une quelconque infraction. Il a souligné que ce contact, vieux de 25 ans, contient des contacts de toutes catégories de personnes. Devant les professionnels des médias, ce cadre d’Ensemble pour la République a balayé du revers de la main le prétendu rapprochement de SK Della du mouvement rebelle M23. Cette rébellion, avec le soutien de Kigali, occupe depuis plus d’une année, plusieurs agglomérations du Nord-Kivu. « La façon dont on cherche à diaboliser Ensemble pour la République dans cette affaire est de plus insultante et ignoble, en alléguant que nos communiqués sont d’abord envoyés pour censure au Rwanda avant leur publication, sans le moindre élément de preuve », s’est plaint Bolengetenge.


Il a rejeté la thèse selon laquelle l’Ensemble pour la République serait en train de mitonner un putsch militaire pour prendre le pouvoir à Kinshasa. « Moïse Katumbi est un homme pacifique voire pacifiste. Il n’est pas un belliqueux ou un va-t’en guerre. Pour étayer son argumentaire, Dieudonné Bolengetenge a rappelé que Moïse Katumbi avait choisi d’aller en exil entre 1997-2003, pour avoir refusé de participer à une entreprise « sanguinaire ». Il l’ancien gouverneur du Katanga avait été contraint à un autre exil avant la tenue des élections de 2018 sans jamais céder à la tentation de prendre les armes comme distillent certaines mauvaises langues.


Ensemble pour la République continue d’attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les dérives du pouvoir en place à quelques mois de la présidentielle.
BLANDINE WANE.

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