Présidentielle 2023 Olive Lembe ira ou n’ira pas ?
L’ex-First Lady qui incarne aujourd’hui la figure de l’opposition dans le camp Kabila, critique sans mettre des gants, la gouvernance de Félix Tshisekedi.
Lors de sa dernière sortie, l’ancienne Première Dame, Olive Lembe Kabila, a réagi depuis Lubumbashi où elle a séjourné, à la composition du gouvernement Sama Lukonde II. Olive Lembe reproche au président Félix Tshisekedi « le non respectdu quota de la femme » et la répartition géopolitique.
Concernant l’équipe gouvernementale, le gouvernement SamaLukonde II viole deux principes de la Constitution congolaise, à savoir, le quota de la femme et la représentation nationale. L’épouse du Raïs Kabila fait observer que « ce nouveau gouvernement est composé de 57 membres dont 16 femmes, soit 28 % avec une grande absence de la province du Maniema ». La participation à la vie politique des femmes est un droit garanti par la Constitution en vigueur qui assure l’accès des femmes et des hommes aux fonctions politiques et nominatives au sein des institutions nationales, provinciales et locales, ainsi que le critère de parité.
Par ses prises de position ces derniers temps, Olive Lembeincarne la voix audible de l’opposition dans le camp de l’ancien président Joseph Kabila. Quand quelque chose ne marche pas, elle le dénonce. Parfois sans détours. On a l’impression que tous ceux qui sont restés fidèles à Joseph Kabila se retrouvent en elle. Nombreux de ses compatriotes la verraient bien à la tête du pays. Seulement Olive Lemben’affiche pas clairement ses ambitions, au grand regret de ceux qui veulent la voir s’inscrire dans la course au Palais de la nation. Pour bon nombre de Congolais, après toutes les trahisons vis-à-vis de Joseph Kabila, Olive Lembe reste la dernière carte du camp Kabila à ambitionner un retour au Palais de la nation.
Bluff ou réalité, Félix Tshisekedi n’avait-il pas souhaité qu’à la fin de son mandat, il aimerait voir une femme lui succéder. Ce n’est pas demain la veille, car Fatshi est en route pour un deuxième mandat. Et dans le camp Kabila, à 9 mois des élections, il n’y a pas encore un candidat désigné. On sait que le PPRD a refusé de prendre part au processus électoral en cours. D’où les spéculations ne sont pas encore permises. Il faut surtout éviter à ce stade, les erreurs du passé, en présentant une candidature en dernière minute qui risque d’être désavouée. Ce qui n’avait pas permis au dauphin du Raïs d’être élu.
Au-delà de tout, la question demeure, Olive Lembe Kabila, prendra-t-elle part ou non à la présidentielle du 20 décembre prochain? Vivement la réponse aux millions de Congolais qui scrutent l’horizon 2023.
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