Antivaleurs dans les entreprises : La tête de la ministre Adèle Kayinda mise à prix

0

 

Douze organisations et plateformes de la Société civile de la RDC réclament la tête d’Adèle Kayinda, ministre congolaise du Portefeuille. Elles l’ont fait savoir à travers un communiqué conjoint du dimanche 27 novembre dernier.

« (…) nos organisations et plateformes recommandent à son Excellence Monsieur le Président de la république, Chef de l’État de révoquer la ministre du Portefeuille du Gouvernement de la République pour n’avoir pas respecté la vision du Chef de l’Etat sur la lutte contre les antivaleurs dans les entreprises du Portefeuille et pour avoir ignoré les rapports du Conseil Supérieur du Portefeuille de 2021 et de l’Inspection Générale des Finances de 2022 sur la COMINIERE SA en protégeant les mandataires accusés de bradage, mauvaise gestion des actifs de l’Etat et d’incompétence pour des raisons à donner à la justice», disent-elles.

SIGNAL FORT ET PAS POSITIF

Les organisations et plateformes de la Société civile signataires du communiqué conjoint ont relevé que le fait d’avoir interpelé le deux hauts responsables de la COMINIERE SA, une entreprise du Portefeuille évoluant dans le secteur extractif, est un pas positif dans le front de la lutte contre la corruption.

«L’interpellation du Directeur Général a.i et du Directeur Technique de la COMINIERE SA par la justice à Kinshasa est (sera) un pas positif dans la lutte contre la corruption et l’impunité dans le secteur extractif, c’est un signal fort de l’établissement de l’Etat de droit voulu par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo», ont-elles déclaré.

BIS REPETITA

Ces flèches à l’endroit de la ministre du Portefeuille ne sont pas les premières du genre. A titre illustratif, l’opinion se souvient qu’en son temps, l’Inspecteur Général des Finances-Chef de service Jules Alingete, après un rapport de son institution, avait émis des inquiétudes quant au retard consommé par la ministre e tutelle. Ce, pour prendre des dispositions à l’endroit des entreprises ayant présenté des indices de mauvaise gestion. L’IGF avait relevé des irrégularités dans la gestion après avoir mené des enquêtes à la Regideso, à l’Ex Onatra, à la Sonahydroc et à Cobil.

Les douze organisations et plateformes de la Société civile de la RDC ayant signé le communique sont : CDH, Espoir ONGDH, GANVE, Justicia Asbl, LICOCO, MAX IMPACT, MDR, POM, RCEN, RND AZsbl, CERN/CENCO et TPRDC.

HL

Laisser votre commentaire